Psychologie du deuil
Le deuil
("dolore" en latin) reste un sujet délicat.
En France on limite par pudeur l'expression de sa souffrance en public,
mais il faudra bien l'exprimer et l'extérioriser d'une manière ou d'une autre.
Les professionnels sont là, pour accompagner les familles dans des obsèques et leur
permettre d'exprimer au mieux leur dernier adieu à l'être aimé.
Personne ne peut se mettre à la place de l'endeuillé et c'est certainement le plus
difficile à admettre pour chacun.
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Le deuil est un processus en plusieurs étapes, il débute à l'annonce du décès d'un
proche.
Quel que soit le type de décès (mort brutale ou mort " attendue") les phases
du processus du deuil sont les mêmes.
Le choc, la
négation de la réalité
Le refus
Le détachement apparent
Le besoin de voir pour croire
L'agitation (prévenir la famille, faire les démarches, ...)
Les pleurs et l'expression émotionnelle de sa souffrance
Le vide
Le sentiment de rêver un cauchemar.
La
destructuration(la douleur est plus intense encore)
La colère (contre Dieu, le
destin, la société, soi-même, ...)
La responsabilité engagée (ne pas avoir constaté le danger)
La dépression, le mal-être
La détresse
La peur de vivre encore.
La période de deuil
est individuelle.
En aucun cas, il faut généraliser sur cette durée.
Celui qui souffre de la perte d'un être cher
se remettra doucement et à son propre rythme.
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